En effet, à Viroflay, un auteur comique à écrit une pièce de théatre et je suis fier que mon blog affiche toutes ses oeuvres. Pour cette premire pièce, il vaut mieu connaitre Charlemagne!!

Le comte radin

Un comte, venu de la marche d’Espagne, arrive à Aix-la-Chapelle avec un missi dominici. Il est introduit dans les thermes où Charlemagne est en train de nager.

Charlemagne : Qui ose me déranger dans ma baignade ?

Le comte : Sire….

Charlemagne : Il me semble que l’on me doit le respect. Appelez moi donc par mon titre : Charles sérénissime Auguste , grand et pacifique empereur, gouvernant l’empire romain et par la miséricorde de dieu, roi des Francs et des Lombards.

Le comte : Désolé sire, je viens de la marche d’Espagne et je n’étais pas au courant.

Charlemagne (En sortant de l’eau) : Comte que faites-vous ici ?

Le comte : En fait…..

Charlemagne : (en se couvrant d’une peau d’ours) Venez-en au fait.

Le comte : un de vos missi dominici prétend que je vous dois de l’argent.

Charlemagne : C’est fortement possible.

Le comte : (désignant du doigt le missi dominici) le missi dominici dit que c’est écrit ici sur ce capitulaire. Mais c’est illisible !!

Charlemagne : (l’air mécontent) C’est impossible, tout mes missi dominici sont allés dans mon académie palatine ! Mon académie est sérieuse et puis ils apprennent à écrire là-bas ! En plus, c’est ma minuscule caroline, elle est très belle ! Vous préférez peut-être l’écriture mérovingienne où tous les mots sont attachés ! Barbare !

Le comte : (ennuyé) Je vous rappelle, sire le Grand, que vous-même ne savez pas écrire !

Charlemagne : Dites moi, qu’avez-vous fait depuis 789 ? Avez-vous déjà posé un de vos pieds dans une de mes écoles ? Elles sont pourtant gratuites ! On y apprend le calcul, la grammaire et le latin. Vous ne devriez donc pas avoir de mal à déchiffrer le capitulaire que vous avez dans les mains.

Le comte : Ah si, j’ai déjà posé mes deux pieds dans une de vos écoles ! Même que c’était par temps de guerre. En fait, je m’y suis réfugié !

Charlemagne : Arrêtez de gaspiller votre salive, comte. Vous avez une redevance envers moi.

Le comte : Heu…………. Je ne peux pas payer…..

Charlemagne : Pourquoi donc ?

Le comte : Figurez vous que j’ai plusieurs femmes et qu’elles me coûtent très cher.

Charlemagne : Moi aussi j’ai eu plusieurs femmes après Hildegarde. Elles me coûtent très cher. Mais ce n’est pas un raison. Payez-moi sinon je cède vos terres au Califat de Cordoue.

Le comte : Oh non pas le Califat… Non….

L'auteur de cette pièce a désiré garder l'annonimat. Nous allons tout simplement l'appeler monsieur E. (voir fiche sur Christophe Galfard)

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Un auteur de théatre comique à viroflay

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